Votre vision du marché (actuel et à venir)
Le marché de la CRM et aussi de l’ERP sont toujours très dynamiques. Ils sont portés par la mobilité et aussi de nouveaux usages comme le marketing automation. La question « faut-il avoir une CRM » ne se pose plus dans les entreprises, mais par contre, les statistiques internationales montrent qu’il y a quand même beaucoup d’insatisfaction utilisateur. Il y a 70% des projets CRM qui terminent en échec au niveau mondial et 65 % des commerciaux qui ne sont pas satisfaits de leur CRM. Souvent, les outils qui leur sont imposés ne sont pas assez adaptés à leur demande et au processus de vente de l’entreprise. Donc c’est quelque chose qui est à prendre en compte dans ce marché. Une autre tendance, c’est qu’on remarque que les CRM grignotent de plus en plus sur les fonctionnalités de l’ERP, c’est à dire tout ce qui est facturation, stock. Et le but, est d’offrir de plus en plus d’intégration dans les solutions.
La COVID a-t-elle changée le modèle ?
En fait la Covid a entraîné une accélération de la digitalisation des entreprises et un détour fort vers la dématérialisation. On voulait se dématérialiser avant, maintenant on est vraiment obligé. Ça a mis en lumière que dans le cadre du télétravail, les outils opérationnels et collaboratifs qu’on donne aux utilisateurs, aux commerciaux et aux collaborateurs pour qu’ils effectuent leur travail au quotidien, sont devenus prépondérants dans leur performance. Et également, une autre chose qui a été mise en lumière avec la Covid, c’est le besoin du multicanal. On a de plus en plus besoin de ne pas uniquement avoir une boutique physique, mais d’avoir aussi une boutique en ligne, faire du click and collect, avoir d’autres moyens d’acquérir des clients. Alors SIMAX ERP CRM est une solution de gestion intégrée qui ressemble beaucoup aux solutions concurrentes. Mais elle est entièrement No Code et c’est ce qui fait toute la différence. Parce que le No Code, ça veut dire aucune programmation pour faire des évolutions spécifiques et pas de programmation. Ça va dans le sens de l’histoire, ça va beaucoup plus vite. Du coup, c’est moins cher et aussi c’est accessible au plus grand nombre parce que c’est beaucoup moins technique et ça va offrir une extrême souplesse à l’entreprise et ça veut donc dire la possibilité de faire des modifications elle-même en toute autonomie.
Comment faites-vous face à cette vague du No Code ?
L’entreprise reprend la main sur son informatique si elle le souhaite et ça lui permet aussi d’anticiper des besoins qu’elle ne peut pas identifier aujourd’hui, mais qui n’arriveront que dans quatre ou cinq ans. Et voilà, on ne sait pas de quoi demain est fait ! Donc cette souplesse, c’est très important. Alors oui, on peut vraiment parler de vague parce que Gartner a annoncé que d’ici 2025, 70 % des applications seront soit No Code soit Low Code. Donc c’est énorme. On est sur une croissance annuelle de 24 % par an qui devrait durer jusqu’en 2027 au minimum, d’après Émergence Research. Oui, c’est même plus qu’une vague. En fait, c’est une déferlante. Et nous ? Ça veut dire que forcément, en tant que leader du No Code sur les logiciels de gestion en France, on a énormément de demandes. Donc on est obligé de faire grossir nos équipes rapidement et de former aussi de nouveaux partenaires intégrateurs. Heureusement pour nous, le No Code, ça s’apprend beaucoup plus vite que la programmation.
Comment engager les clients vers votre solution ?
Il faut des années pour apprendre à programmer et nous, on forme quelqu’un qui est déjà formé en bureautique et qui a des notions de gestion. On va le former en deux semaines. Déjà. Le premier point, c’est qu’on essaie toujours de faire des démonstrations ciblées. Grâce au No Code, on fait des paramétrages en avant-vente pour leur montrer comment on va répondre à leurs problématiques spécifiques, comment on va y répondre mieux que les logiciels concurrents, plus figés. Et donc cela va parler aux futurs utilisateurs, ça leur permet de se projeter sur l’intérêt de la solution pour répondre à leurs problématiques. Et aujourd’hui, on remarque cette souplesse. C’est important parce qu’on n’a plus un seul cahier des charges sans qu’il y ait une demande de souplesse du logiciel, voire même de possibilité pour l’entreprise de modifier le logiciel elle-même. Donc en fait, nos clients en sont déjà là, ils sont déjà dans cette logique et pour nous c’est juste un travail d’évangélisation. Pour rappeler que SIMAX existe, que le No Code existe et que oui, effectivement c’est possible.
Comment voyez-vous l’avenir du métier d’Intégrateur ?
Il y a encore des sceptiques et nous devons leur expliquer que nous, depuis quinze ans, on a réalisé plus de 580 projets sans aucune programmation grâce au No Code. Il y a dix ans, il fallait payer 1 000 € pour changer un libellé dans son ERP. Dans certaines solutions, c’est vrai encore. Dans SIMAX, ça prend cinq secondes et vous pouvez le faire vous-même. Donc c’est en train de changer la donne et tout ceci est en train de changer profondément le métier d’intégrateur. Toutes ces nouvelles technologies qui permettent plus de souplesse. Ça veut dire que l’intégrateur n’est plus juste un expert technique qui est enfermé dans son jargon. Il devient une société de conseil en digitalisation qui va accompagner la performance de l’entreprise sur le long terme. Donc en fait, quand on gomme l’aspect technique, on garde plus que l’expertise. C’est l’expertise qui compte. Et donc nous, on a fait le choix de travailler avec des intégrateurs qui ont cette carte « conseil » et qui sont capables d’accompagner nos clients sur le long terme pour leur croissance et leur amélioration continue.